PRINCIPES PEDAGOGIQUES.

« Les principes qui me sont chers sont ceux que j’ai toujours mis en œuvre dans mes années d’enseignement : ils sont basés sur l’expérience directe et sensorielle du monde, sur l’éducation du regard et sur l’expression personnelle de l’élève : cette dernière peut se faire de façon quotidienne grâce à la pratique artistique, à la poésie et au langage oral comme écrit. La fréquentation de la nature et des  jardins, tout comme  l’acquisition d’une première culture artistique en sont indissociables ».

L’artiste a enseigné au sein de l’éducation nationale pendant près de 40 ans : elle y a complété sa formation, pratiquant dès ses débuts la pédagogie Freinet, fréquentant les musées et les jardins, avant de devenir, au début des années 2000, conseillère pédagogique en arts visuels à Strasbourg.

Dans ce cadre, elle a donné de nombreuses conférences en images, tant dans les écoles, qu’en médiathèques ou en musées.

Pédagogie Freinet : Célestin Freinet, (1896-1966), pédagogue français, inventa une pédagogie rigoureuse fondée sur la coopération et sur des techniques novatrices : plan de travail, ateliers d’expression et de création, production de textes libres, petite imprimerie et journal scolaire, individualisation du travail, enquêtes et conférences, correspondance scolaire, éducation corporelle, réunion de coopérative scolaire, ceintures de comportement. Il expérimenta sa conception de l’enseignement en fondant une école à Vence (publique depuis 1991).

Isabelle MAZZUCCHELLI a conduit de nombreux ateliers de pratiques artistiques,  initiant des groupes d’adultes & d’enfants à la créativité, aux pratiques artistiques du dessin, du collage et de l’empreinte, comme à l’herborisation, à la composition d’herbiers et à la visite sensible des parcs & des jardins.Aujourd’hui, si elle consacre tout son temps à son art, à la conception de ses livres et de ses abécédaires ; elle intervient toujours avec plaisir auprès de groupes d’adultes comme d’enfants, dans le cadre d’expositions ou de projets spécifiques, afin de transmettre son amour de l’art, des plantes & et de la nature.

Respirer le parfum des fleurs de magnolia, le 20 mars 2015, la classe en visite au jardin philosophe d’Erwin et Catherine Kern, à Boersch (Bas-Rhin).
jardin philosophique
Collecter des pétales, des plantes et des fleurs, la visite au jardin philosophe se termine…

DOCUMENTS MIS À DISPOSITION

«  Avec des fleurs », texte – résumé de la conférence en images à présenter en 2021 dans le cadre du « Festival des jardins de Menton (Alpes Maritimes)» ; mes notes sur l’oeuvre, la botanique & l’herbier d’Emily Dickinson (1830 / 1886). 

« Avec des fleurs» : présentation de la  conférence en images à propos d’EMILY DICKINSON.





 

« Herboriser, apprendre en jouant », texte – résumé de la conférence en images présentée en 2014 au « Festival d’Histoire de l’art de Fontainebleau » ; la démarche complète de l’herbier à l’école, la pédagogie et l’œuvre de Jean Frédéric Oberlin.
« Un bel herbier en souvenir d’une promenade » 


LA CONNAISSANCE DES PLANTES, LA NATURE

Planche d’herbier réalisée par la classe de CE1, Ecole de Bernardswiller (Bas-Rhin), dans le cadre du projet « Le jardin de mon école », année 2016 / 2017.

 
« Notre époque est critique pour notre survie : en tant qu’artiste, il me semble important de favoriser le contact direct
avec la nature ainsi qu’une meilleure connaissance des plantes.L’herbier constitue un bel outil pour réaliser cet objectif d’autant plus que, pour celui ou celle qui herborise sur le terrain, sa fabrication permet de façon douce et sensible, de cultiver à la fois son rapport à un milieu naturel et d’augmenter sa créativité : la nature est créatrice par essence, elle nous immerge dans un monde d’odeurs, de formes et de couleurs, de matières, de phénomènes lumineux ou météorologiques qui s’impriment dans notre corps et dans notre mémoire…

La constitution d’un herbier permet peu à peu, de s’approprier de vrais savoirs sur les végétaux : sur leurs formes et leurs couleurs, mais aussi, après une recherche documentaire, sur leurs propriétés comme sur les écosystèmes qu’ils habitent. »

La vision scientifique et la vision poétique, loin de s’exclure, se rejoignent pour nous faire percevoir le monde dans sa véritable richesse. ” Hubert Reeves, scientifique français.

RENCONTRES REMARQUABLES

  1.  Tout comme le préconisait déjà au XVIII° siècle, le pasteur Jean Frédéric Oberlin du fond de sa vallée vosgienne, souhaitons que tous les enfants connaissent le nom de plantes, qu’ils découvrent leurs formes et leurs couleurs, leurs usages, afin de mieux les (re)connaître et de mieux aimer le monde de la nature. Sortons en promenade : observons, écoutons, sentons, découvrons les plantes et leurs usages !

  2. Tout comme l’écrivait le scientifique français Albert Jacquart (1925 / 2013) dans son livre « Être humain ? », je pense qu’une priorité aujourd’hui est d’apprendre aux enfants à être non compétitifs, à user et à abuser de la coopération dans tous les domaines.Rencontrons nous, écoutons nous, aidons nous, collaborons et travaillons ensemble* pour davantage de créativité & d’efficacité !

LA POESIE AU QUOTIDIEN

« J’ai toujours donné grande place à la poésie, dans ma vie d’aujourd’hui comme dans mes classes d’autrefois : quotidiennement avec mes élèves, nous en lisions, nous en récitions et nous en créions ; nous nous en servions pour dessiner, pour peindre ou pour écrire nos propres poèmes, selon une trame d’écriture alors mise à jour.  Je participais chaque année au concours de l’académie de Strasbourg, le « Printemps de l’écriture », pour lequel ma classe fut primée à plusieurs reprises… http://www.printemps.site.ac-strasbourg.fr

 

De façon identique, j’aime me plonger dans la lecture de poèmes : ceux qui me font rêver, ceux qui suscitent en moi des émotions et cultivent ma sensibilité aux mots et aux images mentales. L’artiste doit toujours rechercher une qualité poétique : la poésie ne permet-elle pas d’entretenir, entre notre vie, notre imaginaire et le monde, de bien mystérieuses correspondances  » 

» L’artiste doit laisser vagabonder sa pensée, supprimer les entraves de toute inhibition et recueillir les idées, les images et les paroles désormais assemblées dans la contingence d’associations libres*». André Breton, Manifeste du Surréalisme.

LA POESIE A FLEUR DE MOTS


 

  1. Découvrir l’exposition virtuelle : L’invention du surréalisme :
des Champs magnétiques à Nadja, à la BNF, site François-Mitterrand, Galerie 1, du 17 novembre 2020 – 7 février 2021 : https://www.bnf.fr/fr/agenda/linvention-du-surrealisme-des-champs-magnetiques-nadja#bnf-ressources

  2. Découvrir le CIPM, Centre International de la Poésie à Marseille et ses expositions : http://cipmarseille.fr/actu.php

  3. Participer au Printemps des poètes : un nouveau thème chaque année, des documents pédagogiques et de nombreuses manifestations : https://www.printempsdespoetes.com/Edition-2021